Bonjour!

Voici le sommaire de l'appel conférence du mardi 13 février 2001. 

L'ordre du jour était : 

1. Ouverture de l'appel conférence
2. Présentation des nouveaux membres
3. Présentation de la proposition de révision de la norme de 1996
4. Désignation des révisions de jugements
5. Varia

2. Présentation des nouveaux membres

Tout d'abord, j'aimerais souhaiter la bienvenue à Mme Suzanne Baer 
du Saskatchewan Law Society et Mme Chantal Lamarre des Éditions 
Carswell (Yvon Blais). 

Les principaux intérêts de Mme Baer au sein du Comité résident dans 
le fait que la Société entretient des bases de données et publie de la 
jurisprudence. Elle est souvent sollicitée à répondre à diverses questions 
relatives aux références. De plus, elle est concernée par une éventuelle 
normalisation de l'intitulé. 

Quant à Mme Lamarre, ses intérêts se situent plutôt au niveau de la 
structure que prendront les jugements au fur et à mesure que la Norme 
de référence neutre s'implantera. Ceci lui permettra de partager toutes 
ces notions avec ses collègues. 

3. Présentation de la proposition de révision de la norme de 1996

Nous avons conclu lors du dernier appel conférence que la norme de 
1996 nécessite une révision en profondeur et, même, une ré-écriture 
complète. Il est impératif que ce document s'attarde davantage à la 
structure des jugements sous forme électronique et non aux éléments 
de formatage et de style moins importants. 

Selon Martin, on devrait, dans le contexte de la révision, éliminer la 
partie relative à l'élaboration d'une norme de référence neutre (chose 
qui a été accomplie par ce comité) ainsi que les éléments de style. Il 
serait préférable de se concentrer davantage sur la structure. 

En somme :
·	Quels sont les éléments de structure
·	Comment sont-ils définis
·	Est-ce que ceux-ci sont obligatoires ou optionnels
·	Dans quelle séquence devraient-ils apparaître

De plus, Martin suggère d'étudier ce que les tribunaux d'Australie ont 
accompli et tenter de l'appliquer à notre révision. En fait, il faudrait 
simplement utiliser le même cadre afin de déterminer et qualifier les 
divers éléments. 

Certaines questions ont été soulevées à savoir si les tribunaux voient 
notre initiative d'un bon ou mauvais œil. 

En fait, la révision n'a pas pour but de contredire tout ce qui a déjà été 
accompli mais plutôt de soulever certains points qui ne pouvaient être 
examinés lors de l'élaboration précédente. Aussi, il s'agit plutôt de parler 
d'uniformité d'un tribunal à l'autre. Plusieurs tribunaux ont implanté la 
norme de 1996. Cependant, aucun d'entre eux l'ont fait d'une façon 
uniforme avec  les autres niveaux de cours ou d'autres provinces. De 
plus, de nouveaux éléments méritent d'être ajoutés (tableaux, images, 
etc.)

On peut résumer le tout en une façon « propre » de publier les jugements. 
Aussi, il ne faut pas oublier les aspects financiers et d'aisance.

De plus, les cours Fédérale et Suprême collaborent actuellement sur 
l'implantation d'un système de classement électronique. Nous devrions 
tenter d'élaborer notre révision en harmonie avec ces normes. En somme, 
nous devons faire partie d'une tendance quant aux normes relatives aux 
jugements électroniques. 

Finalement, il faut montrer aux tribunaux et aux éditeurs juridiques notre 
raisonnement et non imposer une méthode. Essentiellement, notre 
processus de révision constitue une suite logique à notre travail sur la 
Norme de référence neutre. 

L'aspect international de la norme a été soulevé lors de la conférence. 
Nous sommes d'accord que la norme devrait tendre vers une harmonisation 
avec les travaux similaires d'autres pays. De plus, nous ne devrions pas 
ignorer ce que les niveaux supérieurs de normalisation ont réalisé, tel que 
la norme ISO-690-2.  

Nous avons également convenu qu'il est impératif d'avoir une ébauche 
claire des éléments pertinents dès le prochain appel conférence. Afin de 
mettre en branle le travail, Daniel a proposé qu'il procède à une description 
de deux éléments et qu'il les fasse circuler parmi les membres du Comité. 
Par les commentaires obtenus, nous pourrons donc élaborer un modèle 
illustrant un jugement. 

Afin de centraliser le travail, les commentaires et les éléments devraient 
me parvenir par courriel. Ainsi, je serai en mesure de les mettre en forme 
et de les publier sur la page privée du Comité. 

4. Désignation des révisions de jugements

Je me suis permis d'ajouter le point sur la désignation des révisions de 
jugements afin de prendre le pouls des membres du Comité sur cette 
question et sa relation avec la Norme de référence neutre. Ce sujet a 
préalablement été discuté lors de la phase d'élaboration de la norme 
mais a été soulevé à nouveau tout récemment. 

Suzanne a mentionné que ceci constituait un problème en Saskatchewan 
et qu'elle serait prête à travailler sur cette question. Maria et Edna ont 
accepté de l'aider et de faire rapport au Comité.

5. Varia. 

En dernier lieu, comment peut-on commencer à travailler sur l'intitulé? 
La première étape consiste à contacter les éditeurs ainsi que les 
tribunaux afin d'obtenir une copie de leur guide pour l'élaboration de 
l'intitulé. Ainsi, nous pourrons comparer les différentes méthodes et 
préparer une proposition adéquate. 

En fait, le but derrière ces travaux est que l'élaboration d'une norme 
relative à l'intitulé ne peut être que bénéfique pour la publication et 
l'accessibilité des jugements. 

Le prochain appel conférence sera le 6 mars. L'heure demeure à être 
fixée car je suis pris en début d'après-midi. Je contacterai tout le monde 
bientôt. 

Salutations, 

Bruno